viernes, 17 de mayo de 2013

Entrevista de Macarena para la revista PrográmaTe ♦ Interview de Macarena pour le magazine PrográmaTe

image host image host image host


L’EXTASE DE MACARENA GARCIA

Avec un Goya dans une main et une Concha de Plata dans l’autre pour son interprétation d’une Blancanieves flamande, toréro et muette, Macarena García continue de garder les pieds sur terre. Et cela malgré que le nouveau personnage auquel elle s’affronte est une jeune à laquelle Dieu lui apparaît.

ENTRE AMIS 

Qu’est ce que ça représente pour toi d’avoir le premier rôle d’une pièce écrite et dirigée par ton frère ?
Je suis heureuse, c’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Il me l’a proposé sans même me montrer le texte et je lui ai dit oui sans hésité, parce qu’avec lui je me sens vraiment très à l’aise. Il me connaît et m’épargne le manque de confiance qui m’accompagne quand je commence un projet. De plus, l’histoire est très belle, et lui et Javier Calvo, l’autre auteur, ont toujours de jolis mots pour l’équipe, ils font tout avec énormément de plaisir, et cela se transmet.

Parle-moi de cette histoire, qu’est ce que La llamada ? 
C’est une pièce de théâtre musicale. Les protagonistes sont deux adolescentes, María et Susana, amies inséparables, et membres d’un groupe d’électro latino. Comme chaque année, elles se rendent dans un campement d’été mais à María, mon personnage, la nuit quelqu’un lui apparaît, chantant les chansons de Whitney Houston, et cela l’a fait se sentir différente. Elle découvre que c’est Dieu, ressent l’appel, et maintenant les même choses qu’avant ne lui plaise plus (danser reggaeton, ‘perrear’, faire la fête, boire…) elle se sépare de son amie, et entre dans un processus de changement, rempli de peurs et beaucoup de doutes

María aime l’électro latino, et toi ?
Je préfère le pop-rock : Leiva (ex chanteur de Pereza), Bob Dylan, Julieta Venegas, Norah Jones, et 84, le groupe de mon chéri. Mais dans une discothèque, je suis capable de danser ce qu’ils me mettent.

Vous dites que celui-ci est un ‘musical sur la foi, l’amitié et le premier amour’. Que penses-tu de ces sujets ? 
L’amour, qui pour moi englobe l’amitié, est essentiel. Je le met devant tout le reste. Quand à la foi, j’ai beaucoup de doutes et réserves. La religion a toujours été très présente dans ma vie, car j’ai étudié dans une école de l’Opus, et beaucoup de mes ames, et ma famille sont très religieux, mais il y a des idées que je ne partage pas. Cependant, cette représentation m’a appris à essayer de comprendre les différentes positions, et à respecter d’autres idées et opinions.

Comment t’es tu approché d’un personnage ‘en état de grâce’ ? 
J’ai essayé de le faire au travers des expériences qui me sont proches, comme l’amitié, l’amour, les doutes, la peur du changement, la peur de grandir…

Tu parles de peur du changement. Les prix que tu a reçu ont-ils changé ta vie ?
J’ai toujours le même style de vie qu’avant. Mon plan préféré est toujours d’être avec mes amies, ma famille ou mon chéri. Ce que je ressent maintenant c’est plus de responsabilité en tant qu’actrice, et bien que cela suppose accroître mes peurs (de ne pas être de taille, no pas être à la hauteur de ce qu’on attend de moi), ça me sert aussi pour m’améliorer. Cela a été un petit coup de pouce pour aller de l’avant ; on m’a dit que j’étais sur la bonne voie, mais il me reste encore beaucoup à apprendre.

FRERES 

Quand tu as reçu le Goya, tu l’as dédié à ton frère, Javier Ambrossi, qu’est ce qu'il représente dans ta carrière d’actrice ? 
Tout. Sans lui, je ne me serais surement pas dédié à cela. Il a toujours eu confiance en moi. C’est lui qui m’a prévenu des castings de High School Musical et Blancanieves, deux de plus importants de ma carrière. Il a été à mes côtés à chaque instant, me soutenant. Il m’aide à préparer les essais, à surmonter mon manque de confiance, il me donne des conseils. C’est comme un coach personnel, qui sait me guider et me diriger. Nous sommes très unis, je l’aime énormément et lui en suis très reconnaissante.

Tu es très anxieuse ? 
Enormément. Moi je suis aussi joyeuse, affectueuse, très romantique et passionnée, bien qu’assez dramatique (je fais un mon de n’importe quelle petite chose). Ah, et je suis très travailleuse.

Tu es encore très jeune, où te vois-tu dans dix ans ? 
Je ne sais pas, moi ça ne m’inquiète pas non plus. J’aimerais avoir des enfants et vie stable, avec des projets qui me touchent, mais pour le moment, je me contente de ce que j’ai : cette représentation et pendu à la diffusion de la TV movie ‘Niños robados’ et du film Todos están muertos.

SON APPEL 
Macarena confie que son intention était ‘d’être psychologue pour enfant’ et a découvert qu’elle voulait être actrice presque par hasard. Son premier rôle lui est arrivé à l’âge de 13 ans, avec le musical ‘En nombre de la infanta Carlota’, qui cherchait une jeune fille selon leur caractéristiques et sa professeur de gymnastique, amie des producteurs, lui a proposé de faire un essai. Ensuite, est arrivé High School Musical, à 20 ans, et là à choper le virus de l’interprétation. Avec plusieurs prix sur les étagères, maintenant elle pense seulement à ce que son truc c’est d’être actrice

LA REPRESENTATION 
Un camp chrétien en délabrement appelé La brújula (en français la boussole) devient la scène propice pour que María Casado (Macarena García) reçoit l’appel de Dieu. Ceci est le point de départ de cette mise en scène, écrite à deux par Javier Ambrossi et Javier Calvo, que eux définissent comme ‘un musical sur la foi, l’amitié, l’amour, l’électo latino et Whitney Houston’. Les vétérans Llum Barrera et Richard Collins-Moore, et les jeunes Belén Cuesta et Andrea Ros sont les protagonistes aux côtés de Macarena cette histoire, dans laquelle les auteurs ont voulu reproduire ‘les choses que nous interessent’ dit Ambrossi. Les arrangements musicaux et les deux chansons originales que nous entendrons sont l’œuvre de Alberto Jiménez, du groupe pop Miss Caffeina. Pop, rock et, bien sûr, electro latino, font partie de la bande sonore de cette représentation, dans laquelle Dieu (Collins-Moore) est un fan inconditionnel de Whitney Houston.

No hay comentarios:

Publicar un comentario