jueves, 4 de julio de 2013

Entrevista para Cinema Jove "Soy muy insegura, pero al recibir un premio como éste, pienso que tampoco lo estaré haciendo tan mal. Es como si me indicasen que voy buen camino" ♦ Interview pour Cinema Jove "Je suis peu sûre de moi, mais en recevant un prix comme celui-là, je me dis que je ne le fais peut être pas si mal. C'est comme si on m'indiquait que je suis sur la bonne voie"


Un future de Cine MACARENA GARCIA 

Elle rêvait d'être psychologue pour enfants, car elle adore les petits. Mais son frère, l'acteur Javier Ambrossi, l'a encouragé à se présenter au casting de la mise en scène de High School Musical. A partir de ce moment, il était clair pour cette jeune souriante quel serait son avenir. Après avoir eu à la télévision la meilleure école et participé à des séries comme El Pacto, Punta Escarlata, Luna, el misterio de Calenda et, surtout, Amar en Tiempos Revueltos, la madrilène Macarena Garcia a jailli sur grand écran avec Blancanieves. Son rôle dans le film de Pablo Berger lui a rapporté, entre autres joies, la Concha de Plata de la Meilleure Interprétation Féminine au Festival de San Sebastian, le Goya de la Meilleure Actrice Révélation et, maintenant, le Prix Un Futuro de Cine au Cinema Jove.

Comment se sent une actrice si jeune en recevant une reconnaissance comme celle-ci ?
Très chanceuse. C'est comme un encouragement pour continuer de travailler. Bien que j'essaye de le dissumuler en parlant sans arrêt, je suis une personne peu sûre de moi. Quand je reçois un prix, je me dis que je ne le fais peut être pas si mal. C'est comme si on m'indiquait que je suis sur la bonne voie. Et j'en suis très reconnaissante.

Et tout cela grace à ton rôle dans Blancanieves. Quel souvenir gardes-tu de ce travail ?
Il a été très important, car il a entrainé un moment de croissance. Au début, quand on me l'a proposé, j'ai eu peur, car je n'avais même pas vu un seul film muet et je n'avais aucune idée de la façon dont se faisait quelque chose comme ça. Mais le réalisateur, Pablo Berger, m'a donné énormément de confiance et de tranquilité. Il insistait sur le fait qu'il était enchanté de m'avoir choisi. De ce fait, ce fut la première fois que j'oubliais ce manque de confiance en moi dont je t'ai parlé plus tôt. Il a eu des moments de tournage fantastiques, commen la nuit dans la caravane des nains, dansant autour d'un feu. Ou le jour que je courrais dans les bois et qu'on me pourchassait. C'était comme si je volais. Je me rappelle que j'ai appelé mon frère et lui ai dit: "Je veux rester ici toute la vie, j'adore".

Tu es pratiquement une débutante dans le cinéma. Cependant, tu as une longue carrière en tant qu'actrice de télévision.
Eh bien, oui. c'est comme si je commençais, mais sans m'en rendre compte ça fait déjà six ans que je suis dans cela. J'ai fait beaucoup de séries, deux musicals, une pièce de théâtre...J'ai énormément travaillé et ai eu des moments pendant lesquels je me suis sentie très fatiguée, mais j'ai été récompensée. Quand j'ai fait Blancanieves je me suis rendue compte, par exemple, du utile que m'a été l'expérience dans Amar en tiempos revueltos, où le rythme de travail était très rapide et tu devais être prête en une question de secondes. Pablo Berger me disait qu'on voyait que j'étais très entrainée grace aux séries.

Il y a une de ces séries pour laquelle tu as une prédilection particulière ?
Je suis chanceuse, car à chaque fois qu'on m'a donné un scénario, j'ai eu la sensation que le personnage le plus spécial me revenait, celui qui me plaisait le plus. J'ai énormément d'affection pour celui de Chelo de Amar en tiempos revueltos, car je l'ai joué tous les jours durant un an et demi et j'ai grandi avec ce rôle. Les scénaristes l'ont dessiné de façon qu'elle grandissait, comme ça se passait pour moi. En réalité, je pourrais te dire des merveilles de chaque séries.

Et tu as encore en attente de diffusion Nino Robados sur Telecinco
Ca a été un travail assez dur, car mon personnage se fait voler son enfant. J'ai énormément appris, car je n'avais jamais eu à transmettre une émotion aussi forte. J'ai eu peur de m'affronter seule à ce personnage et j'ai demandé l'aide d'un professeur, avec lequel je l'ai beaucoup travaillé. A partir de ce moment, c'était clair comment je voulais travailler les personnages et quel genre d'actrice je voulais être.

Tu as aussi fait un film intitulé Todos estan muertos.
Oui. Beatriz Sanchis le réalise, avec Elena Anaya dans le rôle principal. Moi je joue une bakala, tout un défi, car c'était quelque chose de très différent de moi. Ca c'est le chose génial dans le fait d'être actrice. Si seulement tous les rôles qu'on me donnait était différents de moi, car ils donnent beaucoup de vertiges, mais sont à la fois très amusants. J'ai toujours mis tellement de moi dans les personnages qu'au final ils me ressemblent. Mais dans le cas de Todos estan muertos ça n'avait rien à voir avec moi. J'ai essayé de changer jusqu'à la façon de parler.

Dans quoi est impliquée Macarena Garcia en ce moment ?
Je joue dans une pièce de théâtre musicale, La llamada, que dirigent mon frère et Javier Calvo, un acteur de Physique ou Chimie. Ca a été un énorme succès. Là, nous arrêtons, mais après l'été nous ferons trois mois de plus. Et je vais commencer une série de Globomedia, B&B, de boca en boca. Ca parle d'un magazine de mode et moi j'interprête la fille de Belén Rueda. Mais avant, j'ai un mois de vacances dont je compte profiter à fond.

Profiter pour faire quoi ?
Eh bien, pour faire les mêmes choses que feraient n'importe quelle autre personne: passer du temps avec les gens que j'aime, mes amies, mon chéri, ma famille. J'ai beaucoup danser, chanter, voir des films, faire des voyages, voir la mer...

Le prix que te remet Cinema Jove s'appelle Un Futuro de Cine. Comment vois-tu ton avenir professionnel ?
Je ne sais pas ce qui va se passer pour moi. Je n'en ai aucune idée. Mais ce que j'aimerais le plus c'est pouvoir continuer de faire des projets spéciaux comme ceux que j'ai fait jusqu'a maintenant. Espérons. Mais je suis aussi consciente que ça va être très difficile. Je vois des acteurs que j'admire énormément, incroyables, tellement formidables, qui ne travaillent pas. C'est à dire qu'il y a des moments où l'on ne travaille pas, tu es arrêté, et tu as peur. Je suis consciente qu'à un moment ça peut me toucher moi aussi. Quand cela arrivera, j'essayerai d'en profiter pour étudier, voyager ou quoi que ce soit. Mais pour le moment mon rêve c'est de jouer dans des projets qui me touchent.

Traduction entièrement faite par le staff de MacarenaGarciaWeb. 
Merci de créditer avec LIEN si vous la poster ailleurs.

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