jueves, 17 de octubre de 2013

Macarena para Revista Vis-à-Vis ♦ Macarena pour le Magazine Vis-à-Vis

Creditos : 
Muchisimas gracias Revista Vis à Vis por la entrevista y las fotos.













Making Of
 


Macarena Garcia, Talent Naturel

Avec un « Bonjour, je suis Macarena » elle a salué un par un les membres de l’équipe. Et pourtant, pour sa part, il lui restait les présentations. Car nous l’attendions tous, elle était la protagoniste de la journée – et elle l’est de ce numéro spécial été de Vis-à-vis. Mais surtout, parce que ces derniers mois, la carrière de cette jeune actrice a fait un grand saut. Son regard et sa fraicheur en sont la raison. Macarena Garcia est la fille du moment.

Elle arrive seule à l’hôtel VP El Madrono, où se réalise cette interview, avec les cheveux humides et le visage nettoyé. En plus de la modestie et la timidité qu’elle démontre – de cette dernière, elle finira par se détacher à mesure que la journée avance.-, son aspect attire l’attention. Un corps menu et un visage enfantin, sur lequel yeux et bouche rivalisent d’expressivité. « Je n’ai encore jamais joué un personnage qui soit majeur, et j’ai 25 ans ! » confie-t-elle plus tard. « C’est vrai que j’aime beaucoup interprété quelqu’un plus âgé, mais pour cela, j’ai tout le temps du monde. Maintenant, je profite du fait que je paraisse moins et puisse jouer ces rôles » reconnaît-elle.
Ses qualités étaient parfaites pour donner vie à la Blancanieves que Pablo Berger avait en tête. Et ainsi ça a été. Macarena s’est convertie en la plus belle de ce royaume gitan. « Je pensais que ça allait être quelque chose de précieux, très spécial. Ca c’était clair pour moi dès que j’ai rencontré Pablo et ils m’ont raconté de quoi allait traiter le projet et les grands acteurs avec lesquels j’allais travaillé. Mais je n’avais pas idée de ce qu’il se passerait ensuite, évidemment. » se rappelle-t-elle. Et ce qu’il s’est passé c’est que, dans les précédents éditions, elle a gagné la Concha de Plata et le Goya de la Meilleure Actrice Révélation grâce à ce rôle. Quand on se réfère à elle comme la nouvelle chérie du cinéma espagnol, elle se montre tant ravie que prudente. « A l’intérieur, tu penses toujours qu’ils sont en train de se tromper, que ça ne peut pas être, c’est étrange. Mais, espérons que je puisse continuer à faire des films, j’adorerais » reconnaît-elle.

« J’aime lire un scénario et penser que n’importe qui pourrait se sentir identifié avec lui »

Pour le moment, elle ne manque pas de travail. Elle est au théâtre, avec un musical écrit et dirigé par son frère, lui aussi acteur, Javier Ambrossi, et son camarade de profession Javier Calvo (‘Physique ou Chimie’). « C’est un plaisir, car mon frère m’a toujours aidé à faire tous les castings, avec lui j’ai partagé mes insécurités et il sait les choses qui me font sentir meilleure ou pire », explique-t-elle, et elle continue « Ca a été un plaisir de travailler avec lui et avec Javier, car en plus ils le font d’une manière très détendue et savent de manière très clair ce qu’ils veulent ». 'La Llamada' parle de la foie, l’amitié, l’amour, l’électro latino et Whitney Houston. Une folie d’arguments dans laquelle, au final, tout fini par s’emboiter. La discussion avec Macarena arrive après quatre heures de séance photos et ayant pris une demi heure de plus de son temps. De nouveau, elle revient au naturel, sans maquillage. On note sa fatigue, mais il n’y a encore personne qui la surprend sans un sourire sur le visage. La première chose est de savoir comment se présente ses vacances. « Ca fait plusieurs années que je travaille en été, et pour la première fois depuis longtemps, je suis libre. Je vais faire un bon voyage, je vais aller au Kenya ! Je suis aussi en train de voir pour une escapade en Sardaigne avec mes amies, et de plus, je passe toujours par Canido, qui est un petit village de Galice. Enfin, j’ai du temps et je peux faire les choses que j’ai toujours voulu », assure-t-elle, puisque, ces derniers temps, elle a enchaîné un projet avec un autre, surtout à la télévision.
Et pourtant, comme elle le raconte toujours, elle ne voulait pas être actrice. « Moi j’adorais danser, être dans tous les bals de l’école et être la protagoniste des pièces. Mais je ne l’imaginais pas sur un plan professionnel et j’avais honte », raconte t-elle. Elle a commencé des études de Psychologie – quelque chose qu’elle n’envisage pas de reprendre-, mais elle a du arrêter pour jouer dans le musical High Shcool Musical’ en espagnol. Là, elle s’est rendu compte que c’était son truc. Elle reconnaît qu’elle a eu de la chance, que les choses lui sont venues facilement. Sont arrivés ‘El Pacto’, ‘El Internado’, ‘Punta Escarlata’, ‘Amar en Tiempos Revueltos’ – comme Chelo, un personnage pour lequel elle garde beaucoup d’affection, et, pour terminer, ‘Luna, el misterio de Calenda’. « En réalité, j’ai fait un peu de tout, mais je fini toujours enceinte. J’ai déjà eu trois enfants ! » plaisante-t-elle. Comment je choisi ? « J’aime lire un scénario et penser que n’importe qui pourrait se sentir identifié avec lui. Me toucher, que l’envie de commencer à jouer me vienne. C’est ce qui s’est passé avec ‘Blancanieves’ » admet-elle. De la télévision, elle reste avec les partenaires et avec la possibilité de voir grandir le personnage, quelque chose que seul ce milieu permet. « C’est vrai que tu as peu de temps, surtout pour préparer les personnages comme tu aimerais, et cela donne beaucoup d’impuissance. Mais c’est que moi je suis assez perfectionniste », signale Macarena. Il y a un an, elle était en train de tourner le téléfilm ‘Ninos Robados’, sur le point d’être diffusé. Dans celui-ci, elle interprète une des mères qui a été victime de ces évènements durant les années 70. « Salvador Calvo – réalisateur du projet –nous a donné de la documentation sur le sujet et moi aussi je me suis beaucoup informé. Ensuite, un coach m’a aidé, car ça me paraissait si compliqué de comprendre ce qu’on du vivre ces femmes…Et il fallait avec beaucoup de précaution et de respect. Je l’ai assez travaillé, à dire vrai, et je suis très contente », reconnaît-elle.

« Bien que je sois allé dans une école de l’Opus, à la maison il ne me l’ont jamais inculqué »

Macarena Garcia de la Camacha Guttiérrez-Ambrossi
On en vient à parler de la famille – rare est l’interview dans laquelle elle ne le fait pas-. Elle a pour nom Garcia de la Camacha Guttiérrez-Ambrossi, bien que professionnellement elle restera seulement avec le premier. « Ma famille m’accompagne dans mon chemin, mais ne me dit pas ce que je dois faire. Je suis très indécise, bien qu’ensuite je me réjouisse des décisions que je prenne. Pour cela, ils m’animent toujours à me laisser guider par mon instinct, ce qui me va bien comme ça. » assure Macarena. Tout au long de la conversation, elle se défini plusieurs fois comme une personne qui manque de confiance. Tant qu’elle doit se répéter à elle-même, « Allez, tu es sur la bonne voie ». Il se peut que cela soit en relation avec sa profusion à l’heure de parler. Et c’est que la force de mots par minute s’accélère sans s’en rendre compte.
Quand nous sommes sur le point d’en venir au sujet de son éducation dans une école de l’Opus Dei, le repas arrive. « Oh, merci beaucoup » s’exclame-t-telle à ce moment. C’est d’un restaurant asiatique, elle aime et on note son adresse avec les baguettes. Bien que ça lui coûte de quitter des yeux le plateau, elle répond à la question « Mes amies et parti de mon entourage ont beaucoup de racines religieuses. Moi j’ai assez de conflits avec ces sujets, surtout parce que beaucoup de gens que j’aime croient fermement à quelque chose que est compliqué pour moi. De toute façon, ma famille ne m’a jamais rien inculqué de cela » disserte-t-elle. Elle vive toujours chez sa mère, bien qu’elle révèle qu’elle est en tain de pensé à devenir indépendante. « J’en ai déjà parlé avec elle et tout » assure-t-elle, et elle porte à sa bouche un morceau de sushi.
De la popularité, elle reconnaît seulement les points positifs. Ceux qui consistent à être reconnue dans la rue – et ils ne le font pas en excès, selon ce qu’elle raconte – et elle reçoit des éloges des gens. C’est la situation parfaite. « Ca ne m’étouffe en rien. Ce sont toujours des gens très plaisants qui s’approchent et ils me disent de belles choses de forme polie. Ce n’est pas quelque chose qui m’a changé, je suis très détendue quant à cela », relate-t-telle. Et elle veut que ça continue ainsi. Pour cela, et à la différence de la plupart des acteurs de sa génération, elle refuse de s’exhiber au travers des réseaux sociaux. « J’ai un twitter qui en réalité est tenu par mon représentant. Je ne connais même pas le mot de passe », reconnaît-elle en riant. « J’avais aussi un Instagram, mais je l’ai supprimé car ça me faisait bizarre de mettre mes choses. C’est que je ne saurais pas quoi mettre, je serais toujours en train de me demander si ça va plaire ou pas ou gens » ajoute-t-elle.
Ce qu’a permis la célébrité c’est qu’elle se préoccupe un peu plus de son image. Elle reconnaît être toujours « un peu un désastre », mais elle est devenue plus coquette. « Maintenant j’aimais aller faire les magasins, avant je détestais ça’ ajoute-t-telle. Elle commence aussi à profiter d’être modèle occasionnel pour ce genre de séance photos- et cela étant que, devant l’objectif, elle oublie le typique « quelle honte ! » - Macarena, la fille qui se définie comme incertaine, est toujours en train d’assimiler que sa vie, petit à petit, est en train de changer.

« Si c’est nécessaire pour le projet et va être soigné, elle ferait des scènes de sexe. Mais pas juste pour un oui »

Et après le Goya, tout un monde
Elle a entendu le truc de « la malédiction du Goya Révélation », et le tient en compte. « Je suis consciente qu’il y aura des époques meilleures et d’autres pires dans ma carrière. Je ne m’attend pas non plus que, grâce à ce prix, je ne m’arrête pas de travailler. Moi ce que je sais c’est que ça m’a servi en tant qu’actrice pour continuer à travailler » explique-t-elle. Maintenant, elle a tourné un film avec la réalisatrice Beatriz Sanchis, ‘Todos Estan Muertos’ dans laquelle elle joue une ‘bakala’. Alors, de malédictions, il ne semble rien. Cependant, elle admet qu’après avoir gagner le prix de l’Académie, elle ressent plus de responsabilité à l’heure de choisir des projets. « Ca m’a toujours coûté de décidé, et il y a des choses auxquelles j’ai dit non, mais à partir de maintenant, je pense à comment va être mon chemin » affirme-t-elle.
Pour le moment, après l’été, retour à la télévision. Macarena Garcia sera la fille de Belén Rueda –avec laquelle elle a déjà travaillé dans ‘Luna, el misterio de Calenda’- dans la nouvelle fiction que prépare Telecinco, ‘De Boca en Boca’. « Ils me l’ont confirmé il y a peu et je n’ai toujours lu aucun scénario », dit-elle. Mais la jeune madrilène est ouverte à n’importe quel idée qui la ravie. « A un scénario avec des scènes de sexe aussi ? « Au début, je disais toujours que je ne le ferais pas, mais j’étais très jeune et je ne savais même pas si je voulais être actrice. Maintenant, je crois que si c’est nécessaire pour le projet et va être soigné, oui » signale-t-elle. Et elle précise : « Mais avec sens, non parce que oui ».
De sa génération d’acteurs, elle reste avec le talent. Des plus expérimentés, avec son éducation et son bon rapport. Cette jeune promesse a eu la chance de travailler avec Belén Rueda, Maribel Verdu ou Elena Anaya. Elle parle merveilleusement d’elles : « Plusieurs fois je me dit que, étant si grandes, elles pourraient être fatiguées de cela et d’être sympatiques et agréables. Mais le sourire qu’elles maintiennent tout le temps. » Il se peut, dans un futur, quelqu’un dise la même chose d’elle. Macarena est venue pour rester.

7 confessions de Macarena Garcia

1 Una mode que tu as regretté avoir porté.
Un collier d’un éléphant que toute les filles portaient, moi y compris. Je me souviens aussi, avec horreur, que je me faisais la raie sur un côté, presque à l’oreille.

2 Un acteur que tu aimerais embrasser pour le travail
Brad Pitt, mais j’aimerais surtout travailler avec lui –elle rit–.

3 Tu as déjà volé quelque chose ?
Oui, quand j’avais 14 ans, je suis allé en Angleterre et j’ai pas mal volé. C’est horrible de le reconnaître, mais je suis revenue avec une valise pleine de choses volées.

4 Tu te vois faire la couverture pour un magazine à public masculin ?
–Elle réfléchie–. Non, je ne me vois pas. Mais qui sait.

5 Qu’est ce qui te plait le moins dans ton travail ?
Les interviews. Je suis désolée… –elle s’excuse avec le regard–, mais c’est qu’elle me rende plus incertaine. Ici, je suis moi-même et je suis exposée , pas comme lorsque je joue.

6 Un rôle que tu aimerais jouer.
Il y a peu, j’ai joué une ‘bakala’ et j’ai beaucoup aimé.

7 Quelle a été la dernière fête que tu es passée ?
L’autre jour, en sortant du théâtre, avec tous les collègues, nous sommes allés prendre un verre. Nous avons fini dans un karaoké jusqu’à tard.

Traduction entièrement faite par le staff de MacarenaGarciaWeb. 
Merci de créditer avec LIEN si vous la poster ailleurs.

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